Media Release

First Nations' view of Canadian 'Crown' outdated

Toronto, January 25, 2013 - Citizens for a Canadian Republic (CCR), which advocates cutting constitutional ties to the British monarchy, has watched the recent First Nations activism across the country with considerable interest.

Although the organization sympathizes with the historic plight of aboriginal communities and hopes for a more productive future between Canada's First Nations and the federal government, CCR has been troubled by the rhetoric of some activists in regards to the role of 'The Crown' and the insistence upon involving the Queen or Governor General in policy discussions.

"The Prime Minister's decision to exclude the Governor General from talks was the correct one," says Tom Freda, CCR director. "It reflects contemporary constitutional reality that First Nations and treaty rights in Canada are fully protected, not by the Queen herself, but by the Canadian government, as per Section 35 of the Constitution Act, 1982. It also reinforces the tradition of keeping the head of state apolitical, a characteristic we expect will continue post-monarchy."

"Since all effective powers of the monarch are now exercised by the Canadian government in the Queen's name, 'The Crown' has evolved to become synonymous with 'The Canadian State,' independent of the Queen as a person, whose role in Canadian society is now largely symbolic. The basis for our advocacy lies with the widespread belief that when Canada becomes a Commonwealth parliamentary republic, neither the constitutional integrity of the Canadian State nor the historical and cultural role of the monarchy will change."

"The monarch's name is invoked in legislation, so it's easy to see why some aboriginal leaders still believe the Queen personally is the guarantor of their treaty rights. However, this flawed interpretation, demonstrated by recent letters to the Queen pleading for intervention, may only hinder their efforts, as well as the overall debate on the monarchy's future."

If a rational and productive discussion on the monarchy is to take place in Canada, it's important that all Canadians, especially our leaders, clearly understand the true twenty-first century powers of the Queen and Governor General and avoid getting trapped in outdated or mythological misconceptions.

~ End


COMMUNIQUÉ

Les Premières Nations ont une conception dépassée de  ‹ la couronne › canadienne

Toronto, le 25 janvier 2013 – Citoyens et citoyennes pour une république canadienne (CCRC), qui revendique le sevrage des liens avec la monarchie britannique,  a suivi de très près l’activisme des Premières Nations à travers le pays.

Quoique l’organisme sympathise avec les communautés autochthones vu leurs difficultés historiques, tout en leur souhaitant une relation plus fructueuse avec le gouvernement fédéral, CCRC s’inquiète de la rhétorique parvenant de certains activistes concernant le rôle de ‹ la couronne › et de leur insistance de vouloir faire intervenir la Reine ou le Gouverneur général dans une matière de politique.

« La décision du Premier ministre d’exclure le Gouverneur général des discussions fut la bonne, selon Tom Freda, directeur de CCRC.  La réalité de la constitution contemporaine est que les Premières Nations et leurs droits de traités sont protégés non pas par la Reine, mais par  le gouvernement canadien, selon l’article 35 de l’Acte constitutionnel de 1982.  De plus, cela renforce la tradition de non-ingérence politique du chef d’état, une caractéristique que nous croyons continuera post-monarchie. »

« Puisque les pouvoirs de la monarche sont maintenant exercés par le gouvernement canadien au nom de la Reine, ‹ la couronne › a évolué de façon à devenir synonyme de ‹ l’État canadien ›, indépendant de la Reine en tant que personne, pour qui le rôle dans la société canadienne est maintenant largement symbolique.  Notre revendication se base dans la croyance répandue que lorsque le Canada deviendra une république parlementaire du Commonwealth, ni l’intégrité constitutionnelle de l’État canadien ni le rôle historique et culturel de la monarchie ne changera. »

« Le nom de la monarche est invoquée dans nos lois, donc il est facile de comprendre pourquoi certains chefs autochthones croient toujours que la Reine est personellement garante de leurs droits de traités.  Par contre, cette interprétation fautive, tout comme des lettres à la Reine lui demandant d’intervenir, risque de gêner leurs efforts ainsi que toute discussion sur l’avenir de la monarchie. »

Si une discussion raisonnable et productive sur la monarchie doit avoir lieu au Canada, il faut d’abord que tous les canadiens, et surtout nos dirigeants, comprennent clairement les réels pouvoirs  que détiennent la Reine et le Gouverneur général au 21e siècle, et qu’ils évitent de tomber dans le piège des idées fausses et dépassées.

~ Fin