Media Release:

Royal succession bill unconstitutional

Toronto, February 5, 2013 - Underscoring both the absurdity of hereditary succession in twenty-first century Canada, as well as the unnecessarily complex nature of our constitution, the list of legal experts claiming Bill C-53 is unconstitutional is growing.

According to James C. Morton, counsel on the 2003 Ontario Court of Appeal case that sought to have the Act of Settlement ruled a violation of the Charter of Rights and Freedoms, the bill is clearly not abiding by the law.

"Ontario's highest court has made clear that the Act of Settlement is part of Canada's constitution," he says. "As such, any changes need to be constitutional amendments."

Morton also agrees with Citizens for a Canadian Republic's suspicions of the government's motives for choosing to bypass provincial approval to change the rules of succession:

"The federal government's refusal to acknowledge that succession is a constitutional matter shows a fear of allowing a vigorous debate about the monarchy in Canada. Such a debate is long overdue."

Also, CCR is less than enthusiastic about the net benefit to Canada in agreeing to Britain's so-called 'modernization' of the monarchy.

"Reducing discrimination everywhere is important," says Tom Freda, CCR director. "But let's be realistic, the only people benefiting from this bill are just a few members of the royal family. Canadian citizens are still discriminated against because none are permitted to become head of state of their own country."

"And the most revolting aspect of the Act of Settlement remains," he adds. "Roman Catholics are still specifically singled out as being barred from becoming our head of state."

The group wants to remind Canadians that our prime minister is on record referring to an appointed senate as a 'relic of the 19th century.' Tactics by our government to avoid popular debate on head of state reform, while supporting half-measures to address discriminatory principles of the 18th century appear to be hypocritical.

~ End

James Morton was counsel on the O'Donohue v. Canada case in the Ontario Court of Appeal, which held the rules of succession are a part of the Canadian constitution. A former president of the Ontario Bar Association, Mr. Morton has taught law school in Canada and the United States and has appeared in all levels of court in Canada. (Contact info: (416)225-2777 or (867)222-8669  jmorton@smhilaw.com )

Relevant links:

The Queen of Canada is dead; long live the British Queen - Why the Conservatives must rethink their approach to succession  Philippe Lagassé - Assistant professor of public and international affairs, University of Ottawa

The royal succession and the de-patriation of the Canadian Constitution Anne Twomey - University of Sydney (Australia)


COMMUNIQUÉ

Le projet de loi sur la succession royale est anticonstitutionnel

Toronto, le 5 février 2013 – Mettant en évidence l’absurdité de la succession héréditaire au Canada en ce 21e siècle ainsi que la nature inutilement compliquée de notre constitution, la liste d’experts qui affirment l’inconstitutionnalité du projet de loi C-53 ne cesse de s’allonger.

Selon James C. Morton, avocat dans une cause de 2003 devant la Cour d’appel de l’Ontario qui cherchait à faire invalider l’Acte d’établissement pour motif de violation de la Charte des droits et libertés, le projet de loi ne respecte aucunement le droit.

« Le plus haut tribunal ontarien a clairement énoncé que l’Acte d’établissement fait partie de la constitution canadienne, dit-il. Ainsi, tout changement devra se faire par amendement constitutionnel. »

Morton donne aussi raison à Citoyens et citoyennes pour une république canadienne (CCRC), qui se méfie de ce qui motive le gouvernement à choisir de contourner l’assentiment des provinces pour modifier les règles de succession :

« Le gouvernement fédéral refuse de reconnaître que la succession est une question constitutionnelle, indiquant ainsi craindre un débat rigoureux sur la monarchie au Canada. Un tel débat est attendu depuis longtemps. »

D’ailleurs, CCRC est peu emballé par le bénéfice que le Canada compte retirer de son appui à la Grande-Bretagne, qui prétend ainsi « moderniser » la monarchie.

« Il est important de réduire partout la discrimination, dit Tom Freda, directeur de CCRC. Mais soyons réalistes, seuls certains membres très particuliers de la famille royale bénéficieront de ce projet de loi.  Les citoyens canadiens feront toujours face à la discrimination, puisqu’aucun n’est autorisé à devenir chef d’état de son propre pays. »

« Et l’aspect le plus répugnant de l’Acte d’établissement demeure, ajoute-t-il. Les Catholiques romains sont toujours ciblés et spécifiquement exclus du rôle de chef d’état. »

Le groupe tient à rappeler à la population canadienne que notre Premier ministre a officiellement déclaré qu’un Sénat formé de personnes nommées est « une relique du 19e siècle ». Les manœuvres de notre gouvernement cherchant à éviter un débat populaire sur la réforme de l’office du chef d’état, tout en appuyant des demi-mesures s’appuyant sur des principes discriminatoires du 18e siècle, paraissent hypocrites.

~ Fin

James Morton fut l’avocat dans la cause O’Donohue c. Canada devant la Cour d’appel de l’Ontario, selon laquelle les règles de succession font partie de la constitution canadienne. Ancien président de l’Association du Barreau de l’Ontario, Me Morton a enseigné le droit au Canada et aux États-Unis et a plaidé devant tous les niveaux de la Cour au Canada. Téléphone (416)225-2777 or (867)222-8669  jmorton@smhilaw.com )

Liens pertinents :

The Queen of Canada is dead; long live the British Queen - Why the Conservatives must rethink their approach to succession (en anglais) Philippe Lagassé - Professeur adjoint d'affaires publiques et internationales, Université d'Ottawa

The royal succession and the de-patriation of the Canadian Constitution (en anglais) Anne Twomey - Université de Sydney (Australie)