Media Release:

Opinion poll: Monarchy connection clarified

Toronto - May 20, 2016 - Citizens for a Canadian Republic (CCR), the not-for-profit organization advocating head of state reform, is raising the long-standing issue of how monarchy-related opinion polls are phrased. 

The matter was conspicuously present in the CTV-Nanos Research poll released last week, where 69% of respondents supported or somewhat supported the statement: "As you know, Queen Elizabeth the Second is the Monarch of Canada and Great Britain. Do you support, somewhat support, somewhat oppose or oppose Canada keeping a connection with the monarchy?"

Given that other recent polls have contradicted these results, such as Harris Decima 2013 (only 34% favoured a member of the British royal family as Canada's head of state), and Angus Reid 2012 (only 33% preferred Canada "Remaining a monarchy"), the result was surprising to many. And, if one considers that the new numbers represent a 109% change, it seemed unbelievable.

Convinced that the wording of the question was a factor, CCR contacted the polling firm to obtain an explanation of the intent of the poll. In an email to Nik Nanos, of Nanos Research, CCR Director Tom Freda wrote:

"Our organization advocates a republic, with no monarch as head of state, yet we don't advocate removal of our "connection" to the monarchy. We'll always have historical, cultural, even an emotional connection to it. It's our constitutional connection that we feel needs removing. Omitting reference to the constitution in your question can only give the respondent the impression that those historical, cultural, and emotional connections are at issue.

In addition, prefacing your question with a personal reference to the Queen, who's currently getting a lot of PR-driven and sympathetic media coverage about her 90th birthday, massively skews the question. As you know, the Queen has positive ratings worldwide, even in republics, so involving her in the question is about as relevant as including a reference to the Dalai Lama in a poll about religion."

In his response, Mr. Nanos, explained categorically, that "the survey was about the feelings toward the monarchy and not the constitutional relationship."

CCR was satisfied with Mr. Nanos' clarification, but felt a definitive word from CTV, who commissioned the poll, would be needed to close the matter. In a phone conversation on Tuesday, David Hughes, Executive Producer of CTV National News, removed all doubt as to the purpose of the poll. 

During the call, Mr. Hughes seconded the comment by Mr. Nanos, and when asked if monarchists would be mistaken if they interpreted the results as evidence that Canada wants to keep its constitutional connection to the monarchy, he replied, "You know, the nature of the poll as we put it to Nik was cultural, not constitutional, so I think they're reading into the poll what they want to read into the poll."

This incident solidifies CCR's belief that the time has come for all, including the media, to make a strong and evident distinction between our anachronistic constitutional relationship with the monarchy and parallel issues that have no relevance to it. Canada's cherished history and culture, parliamentary traditions, membership in the Commonwealth, royal institutions, even our opinion (good or bad) of the royals, are not the least bit connected to our desire to replace the British monarch with a Canadian head of state.

~ End ~


COMMUNIQUÉ

Sondage : le lien avec la monarchie clarifié

Toronto – Le 20 mai 2016 – Citoyens pour une république canadienne (CRC), l’organisme sans but lucratif militant en faveur d’une réforme du chef de l’État, soulève la question longuement débattue du libellé utilisé dans les sondage d’opinion portant sur la monarchie.

La question était plus que présente dans le sondage CTV-Nanos Research publié la semaine dernière, qui indiquait que 69 % des répondants étaient en accord ou un peu en accord avec l’énoncé : « Comme vous le savez, la Reine Elizabeth II est monarque du Canada et de la Grande-Bretagne. Êtes-vous en accord, un peu en accord, un peu en désaccord ou fortement en désaccord avec le fait que le Canada conserve un lien avec la monarchie ? »

Vu que d’autres récents sondages contredisaient ces résultats, notamment les sondages Harris Decima 2013 (à peine 34 % étaient en faveur de voir un membre de la famille royale britannique être chef de l’État canadien) et Angus Reid 2012 (à peine 33 % préféraient que le Canada « demeure une monarchie »), le résultat en a surpris plus d’un. Si on considère que les nouvelles statistiques représentent un écart de 109 %, il est difficile d’y croire.

Convaincus que le libellé de la question a joué un rôle, CRC a communiqué avec la firme de sondages afin d’obtenir une explication quant à l’intention derrière le sondage. Dans un courriel destiné à Nik Nanos, de Nanos Research, le directeur de CRC Tom Freda a écrit :

« Notre organisme milite en faveur d’une république, sans monarque comme chef d’État, mais pas pour l’élimination du « lien » avec la monarchie. Nous aurons toujours un lien historique, culturel et même émotif avec la monarchie. C’est le lien constitutionnel qui, à notre avis, doit être éliminé. L’omission de toute référence à la constitution dans votre question ne fait que donner l’impression aux répondants que ces liens historiques, culturels et émotifs sont en cause.

De plus, utiliser comme préface à votre question une référence personnelle à la Reine, qui bénéficie présentement de beaucoup de couverture médiatique favorable grâce aux relations publiques entourant son 90e anniversaire, détourne gravement la question. Comme vous savez, la Reine est perçue positivement dans le monde entier, même dans des républiques; le fait de l’impliquer dans la question est à peu près aussi pertinent que faire référence au Dalaï Lama dans un sondage sur la religion. »

Dans sa réponse, M. Nanos explique de façon catégorique que « le sondage portait sur le sentiment envers la monarchie et non sur le lien constitutionnel.

Bien que CRC soit satisfait de la clarification apportée par M. Nanos, nous avons ressenti le besoin d’avoir l’opinion définitive de CTV, qui avait commandé le sondage en question, afin de clore le sujet. Dans une conversation téléphonique tenue mardi, David Hughes, producteur exécutif de CTV National News, a éliminé tout doute quant à l’objet de ce sondage.

Pendant cet appel, M. Hughes a appuyé le commentaire de M. Nanos, puis lorsque questionné à savoir si les monarchistes se trompaient en interprétant les résultats de ce sondage comme une preuve que le Canada souhaite conserver son lien constitutionnel avec la monarchie, il a répondu : « Vous savez, la nature de ce sondage, telle que nous l’avons décrite à Nik, était culturelle, pas constitutionnelle, alors je crois qu’ils interprètent le sondage de la façon dont ils souhaitent l’interpréter. »

Cet incident vient raffermir la conviction de CRC à l’effet que l’heure est venue pour tous, y compris pour les médias, de faire une distinction nette et évidente entre notre lien constitutionnel anachronique avec la monarchie et les enjeux parallèles qui n’y sont pas pertinents. L’histoire et la culture canadiennes que nous chérissons, nos traditions parlementaires, l’appartenance au Commonwealth, les institutions royales et même notre opinion (favorable ou non) sur la famille royale n’ont pas le moindre lien avec notre désir de remplacer le monarque britannique par un chef d’état canadien.

~ Fin ~