Media release

Changes to monarchy rules offer no benefit to Canada

Toronto, October 28, 2011 - Today, it was announced at the Commonwealth Heads of Government Meeting in Perth, Australia, that Canada has agreed to the revision of some of the monarchy's discriminatory rules of royal succession.

Representing Canada's republican movement, Citizens for a Canadian Republic (CCR) welcomes any attempt to remove discrimination everywhere, but notes that the Commonwealth initiative is seriously flawed.

For one thing, removing the 300 year-old restriction on members of the royal family from marrying a Catholic, but retaining the rule forbidding the reigning monarch from being one, does not go far enough. Eligibility to become Canadian head of state based on one's religious affiliation still runs contrary to the Charter of Rights and Freedoms, which bans any kind of discrimination based on faith.

Also, the need to promote "human rights" and "gender equality" is far from being the real motivation for disallowing preference for males over females in the line of succession. The urgency is solely a politically-motivated reaction to the massive, publicly-funded PR campaign surrounding the recent royal wedding and Canadian tour, and the immediate possibility of children being born from that marriage.

Furthermore, because all proposed changes only affect members of an exclusive, aristocratic family based in a foreign country, they do absolutely nothing to improve the rights of any Canadian citizen, whatever their religion or sex may be. Millions of qualified Canadian citizens are still discriminated against because they are systematically excluded from the process by which our head of state is chosen. In a supposedly democratic and independent nation, this is totally unacceptable.

"Regardless of the changes," says CCR spokesperson Tom Freda, "the suggestion that monarchy can become an 'equal opportunities employer’ is ridiculous."

"A 'modernized monarchy' is a classic oxymoron," he adds. "It's still an out-dated institution based on feudal values, foreign to that of contemporary Canada."

~ End ~


COMMUNIQUÉ 

Les changements aux règles de la monarchie n'offrent aucun bénéfice aux canadiens

Toronto, le 28 octobre 2011 – Aujourd’hui on a annoncé lors de la réunion des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth à Perth, en Australie, que le Canada a accepté la révision de certaines règles discriminatoires se rapportant à la succession royale.. En tant que représentant du mouvement républicain au Canada, Citoyens pour une république canadienne se réjouit de toute tentative ayant pour but d’éliminer la discrimination partout, mais constate que l’initiative du Commonwealth laisse beaucoup à désirer.

D’abord, éliminer la restriction vielle de 300 ans de défendre aux membres de la famille royale de marier une personne de religion catholique, mais maintenir celle qui ne permet pas à un souverain régnant de l’être, est une résolution insuffisante. L’éligibilité à devenir un chef d’État canadien basée sur l’affiliation religieuse demeure toujours contraire à la Charte canadienne des droits et des libertés qui interdit toute discrimination fondée sur les convictions religieuses.

De plus, la nécessité de promouvoir les « droits de la personne » et « l’égalité entre les sexes » est loin d’être la vraie motivation de rejetter la préférence des hommes par rapport aux femmes dans l’ordre de la succession. L’urgence est uniquement une réaction à caractère politique à la campagne à grande échelle de relations publiques subventionnée par l’État portant sur le récent mariage royal et la tournée canadienne du couple royal, et sur la possibilité à court terme de la naissance d’un enfant de cette union.

Enfin, parce que toutes les modifications proposées ne touchent que les membres d’une famille aristocratique et exclusive vivant dans un pays étranger, elles n’améliorent en rien les droits des citoyens canadiens, quel que soit leur religion ou leur sexe. Des millions de Canadiens qualifiés font encore l’objet de discrimination parce qu’ils sont systématiquement exclus du processus par lequel notre chef d’État est choisi. Pour une nation supposément démocratique et indépendante , cette situation est tout à fait inacceptable.

« Quel que soit les propositions, de dire Tom Freda, le porte-parole de la CCR – CRC, la suggestion voulant que la monarchie puisse devenir un “un employeur qui souscrit au principe d’égalité d’emploi” est ridicule ».

« Une “monarchie modernisée” est un oxymoron classique, d’ajouter Tom Freda. C’est une institution complètement dépassée basée sur des valeurs féodales étrangères à un Canada contemporain ».

~ Fin ~