Media Release:

Prime Minister Trudeau and the monarchy

Toronto, December 1, 2015 - Citizens for a Canadian Republic (CCR), the organization that advocates for a democratically-selected Canadian as head of state, would like to officially respond to comments about the monarchy, made overseas last week by Prime Minister Justin Trudeau.

In London, Trudeau was quoted as saying to the UK media that "Her Majesty will remain an integral part of our country's progress and future."

By referring to "Her Majesty" and not "the monarchy," does it mean that he's OK with the status quo, but only until the end of the Queen's reign? If so, then Prime Minister Trudeau has an identical opinion to that of Australia's republican Prime Minister Malcolm Turnbull.

He also said that he has no interest in "cracking open the constitution" when other issues take priority, and that "there isn't a huge appetite" for a debate on the monarchy in Canada.

Regarding the priority, CCR believes that unless we have the same parliamentary debate that has already begun in Australia, Barbados, Jamaica, New Zealand and St. Vincent and the Grenadines, Canada may be severely lacking in viable options when the Queen's reign ends.

And, on his assertion that Canadians have no taste for constitutional reform, according to the most recent poll on the issue, released April 30, 2013 by Angus Reid, "Half of Canadians (49%) support reopening Canada’s constitutional debate to discuss the possibility of replacing the monarch with an elected head of state, while one third (33%) are opposed."

The Queen addressed the Commonwealth Heads of Government Meeting in Malta last week, with Mr. Trudeau in attendance. Having lived there for two years before her coronation, it's important to note that the Queen has admitted to a particular fondness for Malta, now a parliamentary republic that made its governor general the official head of state in 1974.

Just like Malta, Canada can also enjoy an exemplary relationship with the British royals after we become a parliamentary republic. If Mr. Trudeau needs a reason why Canada should do the same, he has already answered it:

"Because it's 2015."


COMMUNIQUÉ

Le Premier ministre Trudeau et la monarchie

Toronto, 1er décembre 2015 - Citizens for a Canadian Republic (CCR), l’organisme qui milite en faveur du choix démocratique du chef de l’état canadien, souhaite répondre officiellement aux commentaires prononcés la semaine dernière à l’étranger par le Premier ministre Justin Trudeau au sujet de la monarchie.

De passage à Londres, M. Trudeau a été cité ainsi par les médias du Royaume-Uni : « Sa Majesté demeurera partie intégrante des progrès et de l’avenir de notre pays. »

En faisant référence à « Sa Majesté » plutôt qu’à « la monarchie » est-ce un signe qu’il accepte le statu quo, mais uniquement d’ici la fin du règne de la Reine? Si tel est le cas, le Premier ministre Trudeau partage l’opinion du Premier ministre républicain d’Australie, Malcolm Turnbull.

M. Trudeau a également déclaré n’être nullement intéressé à rouvrir la Constitution alors que d’autres enjeux sont plus pressants, mais il constate un « appétit vorace » envers un débat sur la monarchie au Canada.  

À ce propos, CCR croit qu’à défaut de tenir le même débat parlementaire qu’ont déjà entrepris l’Australie, la Barbade, la Jamaïque, la Nouvelle-Zélande, de même que St-Vincent et les Grenadines, le Canada pourrait se retrouver à court d’options viables au terme du règne de la Reine.

Quant à son affirmation à l’effet que les Canadiens n’ont pas envie d’une réforme constitutionnelle, selon le plus récent sondage sur la question publié le 30 avril 2013 par la firme Angus Reid, « La moitié des Canadiens (49 %) appuient la réouverture du débat constitutionnel afin de discuter du remplacement du monarque par un chef d’état élu, alors qu’un tiers (33 % s’y opposent. »

La Reine s’est adressé à la réunion des chefs d’états du Commonwealth, qui se tenait à Malte et à laquelle M. Trudeau a assisté. Parce qu’elle y a vécu pendant deux ans avant son couronnement, il est important de souligner l’attachement particulier de la Reine pour Malte, qui est maintenant une république parlementaire dont le gouverneur-général est devenu officiellement chef de l’état en 1974.

Tout comme Malte, le Canada peut aussi jouir d’un lien exemplaire avec la royauté britannique après être devenu une république parlementaire. Si M. Trudeau cherche pourquoi le Canada pourrait en faire de même, il en a déjà donné lui-même la réponse :

« Parce qu’on est en 2015. »