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Le français suit

Canada: the only G7 nation without a resident head of state

Toronto, May 18, 2023 - This year, Canada's Victoria Day (named after a British queen who never set foot on Canadian soil) coincides with the G7 Hiroshima Summit.

Citizens for a Canadian Republic (CCR) would like all Canadians to reflect on the embarrassing fact that Canada is the only member of the G7 that does not have its own resident head of state.

The impression it gives the international community, says the group, is that as long as we share a head of state with our former colonizer, Canada has not yet achieved full independence from Britain.

An excerpt from Rick Archibold's book 'I Stand for Canada - The Story of the Maple Leaf Flag' reveals the striking similarities between the monarchy question today and the national flag debate fifty years ago - and how future prime minister and Nobel Peace Prize recipient Lester Pearson (then Canada's secretary of state for external affairs) discovered how this negative perception harmed Canada on the world stage:

"Despite Canada's key role in brokering a ceasefire, Egypt's president, Gamal Abdel Nasser, objected to Canadian troops as part of the United Nations Emergency Force because of their British-looking flag. Pearson would refer to this lesson more than once during his 1964 flag quest."

Former Permanent Representative of Canada to the United Nations, Paul Heinbecker, echoed this belief in a Globe and Mail editorial in 2014:

"The monarchy hurts Canada’s standing in the world. It’s time to let go."
If we’re an independent nation, we must project that to the world, as well as our own citizens. In 2023, it's just as unacceptable for Canada to share a head of state with Britain as it was in 1964 to share a flag.

- End -


Communiqué

Le Canada : seule nation du G7 sans chef d’État résident

Toronto, le 18 mai 2023 – Cette année, la Fête des Patriotes (ou Fête de la Reine, en l’honneur d’une souveraine britannique qui n’a jamais mis le pied sur le sol canadien) coïncide avec le Sommet du G7 d’Hiroshima.

Citoyens pour une république canadienne (CRC) aimerait que tous les Canadiens réfléchissent au fait plutôt gênant que le Canada soit le seul pays membre du G7 à ne pas avoir son propre chef d’État résident.

Selon le groupe, cette situation donne l’impression à la communauté internationale qu’aussi longtemps que nous partagerons notre chef d’État avec le pays dont nous étions autrefois une colonie, le Canada ne se sera pas vraiment affranchi de la Grande-Bretagne.

Une citation tirée du livre I Stand for Canada - The Story of the Maple Leaf Flag de Rick Archibold révèle les ressemblances frappantes entre la question de la monarchie aujourd’hui et le débat sur le drapeau national il y a 50 ans. À l’époque, le futur Premier ministre et lauréat du Prix Nobel de la Paix Lester Pearson (alors secrétaire d’état aux Affaires extérieures du Canada) constatait à quel point cette perception négative nuisait au Canada sur la scène internationale :

« Malgré le fait que le Canada ait joué un rôle clé dans l’obtention d’un cessez-le-feu, le président égyptien Gamal Abdel Nasser s’est objecté à ce que les troupes canadiennes fassent partie du contingent d’urgence des Nations Unies à cause de leur drapeau à l’allure britannique. Pearson fera référence à cette leçon plus d’une fois au cours de sa quête d’un drapeau en 1964. »

L’ancien représentant permanent du Canada aux Nations Unies, Paul Heinbecker, faisait écho à cette position dans un éditorial du Globe and Mail en 2014 :

« La monarchie nuit à la stature du Canada dans le monde. Il est temps de lâcher prise. »

Si nous sommes vraiment un pays indépendant, nous devons projeter cette image au monde ainsi qu’à nos propres citoyens. En 2023, il est tout aussi inacceptable de partager notre chef d’État avec la Grande-Bretagne qu’il ne l’était pour le drapeau en 1964.

- Fin -